Alimentation cheval : évitez ces 5 erreurs qui nuisent à sa santé et sa vitalité

18 juillet 2025
Redigé par Emma

Notre experte en bien-être animal vous guide pour la santé et le comportement de vos compagnons.

L’alimentation du cheval ne consiste pas uniquement à remplir une mangeoire matin et soir. On le pense parfois, mais l’équilibre alimentaire influe directement sur la santé, la vitalité et le moral de nos chevaux. Pour le meilleur ou le pire ?

Voici un point clair sur la manière de nourrir son cheval, les pièges à éviter et les nouveautés du marché.

Une alimentation adaptée pour un cheval en pleine forme

Les principes essentiels

Le cheval requiert une alimentation spécifique à son espèce. Il est herbivore, mais ne consomme pas de grandes quantités d’un coup comme un ruminant. Son système digestif demande des apports en faibles quantités, réparties tout au long de la journée.

La base repose sur les fibres : foin, herbe, paille constituent les fourrages essentiels. Ces aliments soutiennent la digestion et l’équilibre de la flore intestinale. Négliger les fibres conduit souvent à des troubles digestifs comme les coliques ou ulcères.

Les céréales : source d’énergie à contrôler

Les céréales (avoine, orge, maïs) attirent pour leur apport énergétique, surtout chez les chevaux de sport. Toutefois, dépasser la dose recommandée provoque des risques de surpoids et troubles métaboliques.

Chaque ration requiert un calcul précis selon le poids, l’âge et le niveau d’activité du cheval. Consulter un professionnel offre une meilleure garantie que de procéder au hasard. Un point sera fait plus loin sur les compléments et tendances alimentaires.

L’eau : un élément indispensable trop souvent oublié

L’hydratation constitue une nécessité absolue. Un cheval adulte boit entre 20 et 60 litres d’eau par jour, en fonction de la météo, de son activité et de son alimentation.

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Lorsque le foin est sec, la consommation d’eau augmente. Par temps chaud, la vigilance s’impose. Installer plusieurs points d’eau sécurisés, propres et accessibles évite de nombreux troubles digestifs dus au manque d’eau.

Fractionnement des repas et routine : des facteurs indispensables

Fractionner pour une meilleure digestion

Limiter les troubles digestifs et comportements liés à la frustration nécessite des repas fractionnés. Deux à trois repas quotidiens à heures fixes respectent le fonctionnement naturel du cheval, qui passe son temps à brouter.

Cette organisation diminue aussi le stress et les fluctuations de glycémie pouvant causer embonpoint ou agressivité. Un cheval prenant tranquillement son repas montre généralement un tempérament plus calme.

La routine alimentaire : un repère rassurant

La régularité des repas dépasse la simple gestion pratique. Le cheval, habituellement prévu, trouve dans un rythme stable un support limitant le stress. Ce dernier influe sur son immunité et ses performances.

En somme, manger à heures régulières constitue un atout indispensable pour la santé mentale et physique de l’animal.

Les changements alimentaires brusques : un risque à éviter

Les modifications soudaines : une source de complications

La principale erreur consiste à changer brutalement l’alimentation. Que ce soit un nouveau lot de foin, l’introduction d’une céréale ou une friandise, le cheval nécessite une transition progressive sur 7 à 10 jours.

Sans une phase d’adaptation, le cheval risque de développer de graves troubles digestifs. Un suivi rigoureux reste plus sûr qu’une vigilance tardive.

Friandises et aliments à éviter

Pour faire plaisir, il convient d’éviter certains aliments nuisibles : pain, sucre, fruits exotiques ou pelures d’oignon sont proscrits.

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Introduire un seul nouvel aliment à la fois, en faible quantité, permet d’observer d’éventuelles intolérances et de prévenir les surprises désagréables.

Compléments, nouveautés et tendances alimentaires

Compléments vitaminiques et minéraux : quand les envisager ?

Lorsque l’alimentation de base (foin + herbe) ne couvre pas entièrement les besoins, les compléments prennent place. Un foin pauvre en calcium ou des chevaux âgés ou sportifs très sollicités nécessitent souvent un apport supplémentaire.

Avant toute acquisition, faire analyser le foin et consulter un vétérinaire ou un nutritionniste équin évite les excès ou erreurs.

Nouveautés dans l’alimentation équine

La recherche propose aujourd’hui des formules enrichies : mueslis, aliments à base d’algues ou de probiotiques. Leur objectif reste de soutenir la flore intestinale, renforcer l’immunité ou limiter le stress oxydatif.

Pour le cheval contemporain, ces innovations apportent un gain, pour autant que soient respectés les fondamentaux : fibres, ration adaptée, hydratation et routine alimentaire. Aucun produit ne remplace une base équilibrée.

Notre avis sur l’offre actuelle :

  • Les aliments « high tech » aident particulièrement dans des contextes à risques.
  • La simplicité reste souvent préférable : mieux vaut un bon fourrage que multiples compléments.
  • Observer le cheval et ajuster ses apports demeure la méthode la plus efficace.

Comportement et alimentation : quel impact ?

Une alimentation stable et une routine régulière influent grandement sur le comportement. Un cheval stressé ou anxieux présente plus rapidement des troubles alimentaires ou de caractère.

La prévisibilité des repas et leur qualité réduisent les risques de tics, stéréotypies ou nervosité. Nourrir son cheval contribue également à son bien-être quotidien et à sa tranquillité.

Quelle importance accordez-vous à la gestion alimentaire dans le bien-être de votre cheval ? Quels changements avez-vous observés ? Partagez vos expériences en commentaire pour poursuivre cet échange.

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